Business/ L’Algérie s’offre une belle opération de promotion dans les colonnes du Washington Post

Redaction

L’Algérie a financé un long publi-reportage dans les colonnes du célèbre quotidien américain le Washington Post. Les qualités de l’Algérie sont louées et le potentiel de notre pays est présenté sous ses meilleurs traits. A travers cette opération marketing, l’Algérie cherche à améliorer son image auprès des américains notamment des investisseurs qui peuvent venir s’implanter dans notre pays. 

De prime abord, la direction du quotidien américain explique clairement que ce publi-reportage est un « contenu payé par un annonceur et publié par WP BrandStudio. La rédaction du Washington Post n’a pas participé à la création de ce contenu ». WP BrandStudio est une plate-forme qui relie les annonceurs aux lecteurs du The Washington Post. « Tout le contenu est développé et payé par l’annonceur. The Washington Post Newsroom n’est pas impliqué dans la création de ce contenu », explique sur son site internet le quotidien américain.

Il ne s’agit donc pas d’un reportage rédigé par des journalistes professionnels et neutres. C’est tout simplement une forme de publicité.

Le dossier composé d’une série d’articles illustrés met en exergue la  stabilité du pays, »partenaire clé des Etats-Unis et du reste du monde » dans  la lutte antiterroriste qui affiche, par ailleurs, un dynamisme remarquable  dans sa quête vers l’émergence.

« Son potentiel de croissance et sa stabilité font de la Nation un cas  remarquable dans la région Mena », en dépit du fait que son économie est  actuellement dépendante, en grande partie, des revenus des hydrocarbures,  relève-t-on de même source.

Avec l’achèvement du projet de la route transsaharienne en 2018 « l’Algérie  va devenir le moteur de croissance du continent et une plateforme  d’exportation vers l’Afrique », souligne-t-on.

Le projet du méga port d’El Hamdania, le plus grand de la méditerranée,  s’ajoutera à ce potentiel d’infrastructures de transport en permettant, dès  sa mise en service en 2020, de relier l’Algérie à l’Afrique à l’Asie du  Sud-est et aux Amériques.

« On ne peut parler de l’Algérie sans parler de son rôle de leader  énergétique ( ), le pays, le plus grand d’Afrique, de la rive  méditerranéenne et du monde arabe a amplement de ressources énergétiques à  canaliser et à vendre « , tient-on à relever dans ce dossier destiné à  promouvoir le marché algérien auprès de la communauté d’affaires  américaine.

La chute des cours de brut, la principale source de revenus du pays, a  certes eu des effets sur l’économie mais n’a pas réussi pour autant à  freiner sa marche vers la diversification économique, note la publication  en mettant en exergue le nouveau modèle de croissance lancé par le gouvernement pour doper l’investissement dans un contexte baissier des prix  de pétrole.

« Les indicateurs (économiques) du pays peuvent être en difficulté, mais  les espoirs sont comblés », souligne le document en ajoutant que l’Algérie,  18 ème producteur mondial de brut, a puisé dans ses réserves pour combler  le déficit de la balance des paiements.

Mais elle « a absorbé la perte et a refusé de réduire ses programmes de  développement ou de (changer) ses politiques sociales , précise-t-on. Le dossier revient sur les projets ambitieux de l’Algérie dans les  secteurs de l’industrie, de la finance, de l’Agriculture et de l’habitat et  les opportunités d’investissements qui y sont offertes.

La publication a cité à cet égard le Président de la République M.  Abdelaziz Bouteflika qui déclarait qu' »en Algérie, nous croyons aux vertus  du pragmatisme et du bon sens, et nous affirmons que l’économie de notre  pays et ses lois garantissent des conditions commerciales adéquates à tout opérateur ».

La diversification économique qui sera impulsée à la faveur du nouveau  modèle de croissance, devrait assurer une transition énergétique au pays en  dépit du fait qu’il soit un grand producteur de gaz en Afrique. L’Algérie prévoit d’investir à ce titre 60 milliards de dollars dans les  14 prochaines années dans le solaire et l’éolien et trace, par ailleurs,  l’objectif d’atteindre une croissance hors hydrocarbures de 7% grâce  à la relance de plusieurs filières industrielles.

Quitter la version mobile