A peine installé en Algérie, Carrefour devient ambitieux. En plus de son projet inauguré à Alger, le plus grand distributeur français ambitionne d’aller un peu partout en Algérie. Il projette déjà deux grandes surfaces à Sétif et à Oran. « Nous sommes dans la course, comme tout le monde, pour développer des centres commerciaux en Algérie conformément au cahier des charges de l’État », ont assuré les responsables de Hyper distribution algérien (HDA), la société qui exploite Carrefour Algérie, née d’un partenariat entre le tunisien Ulysse Trading and Industrial Compagnies (Utic – groupe Chaïbi), qui opère Carrefour Tunisie en franchise, et le société d’investissement Asicom détenue par les états algérien et saoudien.
Annoncée pour les prochains jours, l’ouverture du supermarché de Mohammadia, à Alger, s’est faite plutôt que prévu. « À 10 heures, il y avait déjà tellement de monde que nous avons été obligés de lever les barrières du parking et de le rendre gratuit pour la journée afin de ne pas créer un embouteillage à l’entrée du centre commercial», raconte Anis Yahieoui, responsable marketing du City Center, propriété du groupe saoudien Océano Center, dans une déclaration à Jeune Afrique. Les responsables de la marque française voulaient surtout anticiper sur le mois de Ramadhan où une véritable frénésie dépensière s’empare des Algériens.
Le supermarché Carrefour, d’une superficie de 4000 m2 est ouvert ou niveau de la City Center, située à quelques pas du Palais des expositions, aux Pains maritimes. La société française avait déjà ouvert un supermarché à Hussein-dey, à Alger, en collaboration avec le groupe privé Arcofina. Mais des difficultés entre les deux partenaires ont poussé à la fermeture du magasin en 2009. Aujourd’hui, pour les responsables du groupe français, leader mondial dans le secteur de la grande distribution, cette mésaventure est « de l’histoire ancienne ».
Essaïd Wakli