Cession des logements de fonction: Des retraités de la Sonelgaz réclament l’application des lois

Redaction

Des retraités de la Sonelgaz, occupant des logements de fonction, vont passer ces jours-ci devant des tribunaux. Ainsi, demain 18 mars, six d’entre eux passeront devant le tribunal d’Hussein Dey. Le 23 mars, six autres au tribunal de Rouiba et le lendemain 24 mars deux retraités passeront devant le tribunal de Cheraga. La cause: La direction de l’entreprise veut les obliger à signer de nouveaux contrats de location, afin, à terme, de les expulser de leurs logements.

Pourtant, il y a plusieurs années, dans le cadre de l’application des lois de cession des logements du secteur public, les travailleurs se sont entendus avec la direction de l’entreprise afin d’acheter ces logements qu’ils occupent depuis les années 70, pour plusieurs d’entre eux. «Depuis l’application des lois de cession des logements du secteur public, les années 80, 6800 logements ont été cédés aux travailleurs à Sonelgaz. 2200 devaient suivre au cours des années 90.

Tous ces travailleurs, logeant à Sonelgaz depuis 1975, qui avec le temps étaient devenus des retraités, s’attendaient à ce que leur tour arrivât à terme, aussi. Ainsi, en 2005 et en 2008, l’Entreprise a décidé de leur vendre ces logements. Tout était ficelé : prix de cession, contrats de vente, convention bancaire, liste des bénéficiaires,….Mais subitement, retournement de situation: On leur refuse ce droit pourtant reconnu antérieurement !», indique ces retraités dans un communiqué.

C’est ainsi que «depuis 2012, le harcèlement est devenu permanent pour ces retraités, qui ont beaucoup fait pour la grandeur de Sonelgaz. Ces jours-ci, les responsables de Sonelgaz ont décidé de passer à la vitesse supérieure, en les obligeant par des procès à signer de nouveaux contrats sans vente des logements», ajoute-t-on de même source. Tout en exigeant que la vente des logements aux travailleurs et retraités de Sonelgaz, soit un droit, ces retraités lancent un appel à tous ceux qui sont concernés pour être «très nombreux au cours de ces procès de la honte».

Elyas Nour

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