En dépit de sa qualité irréprochable, le miel algérien continue à subir la concurrence de celui importé, pourtant de moins meilleure qualité et ce, en raison du manque de promotion et de valorisation du produit national.
Comparativement au miel importé, le miel algérien est de très bonne qualité. C’est ce qu’a annoncé la professeur Alileche Khoukha de l’université de Blida, en marge d’une journée d’étude sur « L’huile d’olive et le miel : production, qualité et perspectives d’exportation », tenue mardi, à Boumerdès. La conférencière a mis l’accent sur la valeur et l’authenticité du miel algérien concurrencé pourtant par les produits importés, alors qu’ils n’égalent pas ses vertus. Dans ce sens, la Pr Alileche Khoukha de l’université de Blida a affirmé que les analyses en laboratoires ont attesté qu’un taux de 95% du miel national est de « bonne qualité et propre à la consommation » car « produit selon des méthodes artisanales naturelles ».
Par ailleurs, l’intervenante a précisé que le miel d’importation n’est pas toujours bon, même s’il est souvent préféré au produit national. Elle a évoqué, à ce propos, le manque de valorisation et de promotion de ce produit algérien et a souligné que les mêmes analyses ont prouvé que près de 70% des différents miels d’importation sont « impropres à la consommation », car intégrant des éléments chimiques et non naturels dans leur processus de production.
Faisant l’éloge du miel algérien, la conférencière a affirmé que pour booster la production mellifère en Algérie, il était nécessaire de la mettre en valeur et de sensibiliser les citoyens à l’importance de consommer les produits nationaux.
Il est à signaler que de nombreux représentants de laboratoires nationaux et des opérateurs économiques ont pris part à cette journée d’étude, organisée par les laboratoires de l’université de Boumerdès, en collaborations avec la chambre de commerce de la wilaya, et marquée par de nombreuses communications sur le thème de la rencontre.