Constantine : le premier bulldozer 100% algérien voit le jour

Redaction

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L’Algérie s’est enfin dotée du premier bulldozer construit entièrement par une main-d’oeuvre algérienne. L’engin est un pur produit de l’usine de Aïn Smara à Constantine, et le premier créé sous la marque allemande Liebherr. La création de cette machine est le symbole d’un partenariat entre l’Algérie et  l’Allemagne portant sur le secteur de la mécanique. 

Le premier bulldozer algérien qui fera ses  premières preuves ce dimanche, a été fièrement présenté par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement Cherif Rahmani samedi, lors d’un point presse. Ce premier engin de travaux public fabriqué sous le label Lierbherr sera doté d’une puissance de 250 chevaux. Au-delà du premier bulldozer « made in » Algérie, il s’agit là de donner un coup de fouet à l’industrie dans l’Est du pays à travers un partenariat avec l’Allemagne spécialiste de ce domaine.

La sortie de cet engin de travaux publics résulte de la création d’une société algéro-allemande commune dénommé « Somatel-Liebherr ». Une véritable impulsion pour l’Algérie qui s’associe avec le leader mondial du secteur des travaux publics. Cette entreprise fabriquera sur le site de l’entreprise Somatel, à Ain Smara (Constantine), une gamme composée de sept produits dont des bulldozers de 250 et 350 chevaux, des pelles sur chenilles de 26 et 50 tonnes et des pelles sur pneus de 18 tonnes. «Dans le cadre du redressement industriel, soutenu par le gouvernement et de la relance du secteur mécanique, une société commune 51-49% a été créée à Constantine entre le groupe Liebherr, en tant que technologue, et l’Entreprise algérienne de fabrication de matériels de travaux publics», a indiqué Chérif Rahmani. La production s’effectuera sur quatre années, et devrait augmenter son rythme de production pour passer de 166 engins en 2013 à 400 engins/an minimum à partir de la quatrième année, avec la possibilité de passer à 540 engins à la 6éme année.

Il faut espérer de ce projet une relance de l’activité du secteur mécanique dans l’Est du pays, mais aussi une réduction de la facture des importations de ces engins estimée à 7 milliards de dinars. Le rapprochement de l’Algérie et de l’Allemagne permettra également de faire naître d’autres partenariats, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie et de l’aéronautique.

La rédaction avec APS