Croissance de l’économie algérienne: Le FMI revoit ses prévisions à la baisse

Redaction

Le taux de croissance économique de l’Algérie, pour l’année 2015, sera revu à la baisse, prévoit le Fond monétaire internationale (FMI), dans son dernier rapport des perspectives de l’économie mondiale.

La croissance en Algérie devrait ralentir, selon le FMI. La taux de croissance qui était de 4,1 % en 2014, devrait être de 2,6 % en 2015.  L’institution de Bretton Woods estime que « la baisse des prix du pétrole exacerbent les facteurs de vulnérabilité budgétaires et extérieurs auxquels est actuellement confrontée l’économie. »

Il y a six mois, le FMI tablait sur un taux de 4%. Finalement, la baisse du prix du baril a influé sensiblement sur l’économie algérienne. Les responsables du pays ne devraient plus affirmer que cette baisse n’a pas de grandes retombées sur l’économie nationale. «La croissance attendue cette année se situe 1 point en deçà de la projection précédente : les pays exportateurs de pétrole de la région sont entièrement responsables de cette révision à la baisse, principalement à cause du repli des prix du pétrole», ajoute-t-on encore du côté du FMI. Et les choses pourraient se compliquer d’avantage dans l’avenir, prédit-il. «La production et les prix du pétrole, ainsi que la poursuite des conflits dans la région, compromettent fortement les perspectives.

Les incertitudes restent très fortes sur le marché du pétrole : La volatilité des prix a atteint un niveau record et la production de pétrole risque de baisser», indique encore le FMI, avant d’ajouter que «les responsables de l’action publique doivent se préparer à une période prolongée de faibles prix du pétrole et réévaluer leur plan de dépenses à moyen terme en conséquence». Le FMI conseille, à cet effet, les pays de la région, dont l’Algérie donc, de prendre quelques mesures. «Afin d’atténuer l’effet de frein sur la croissance, les plans de rééquilibrage budgétaire devraient viser à maîtriser les dépenses courantes, notamment en limitant l’expansion de la masse salariale du secteur public et en réduisant les subventions généralisées à l’énergie, qui continuent d’être élevées dans de nombreux pays, malgré la faiblesse des prix du pétrole», déclare-t-on du côté de cette instance.

 Elyas Nour