Les embouteillages à Alger constituent un problème majeur de la capitale algérienne. Ils sont un casse-tête quotidien pour les Algérois. On se tient donc au courant des routes fermées puis rouvertes, des policiers nouvellement installés sur tel carrefour, tel croisement. On apprend, sans le vouloir, par cœur, l’anatomie des routes pour épargner son véhicule des bosses et des trous les plus meurtriers. Mais des solutions à moyen-long terme sont-elles envisagées ? La réponse est oui selon le ministre des Travaux Publics, Amar Ghoul.
D’après ce dernier, « la seule solution au problème des embouteillages dans la capitale consiste en la réalisation de routes souterraines et de tunnels », a-t-il en plaidant mercredi dernier pour des méthodes innovantes car les méthodes classiques utilisées jusque là pour la réalisation de routes en Algérie n’ont apporté aucune solution au problèmes des embouteillages. Une première initiative va être mise en place par les pouvoirs publics. Il s’agit du projet de réalisation d’un tunnel reliant la Place du 1er mai à Ben Aknoun (9 km). Actuellement à l’étude, Les travaux de ce projet ont d’ores et déjà été confiés à l’Entreprise nationale des grands ouvrages d’art (ENGOA) en partenariat avec une entreprise turque. Les travaux de ce projet seront lancés dans les plus brefs délais, a promis encore Amar Ghoul. Ce futur tunnel va pouvoir normalement désengorger les axes routiers du cœur de la capitale. En effet, cet ouvrage qui s’étendra de la place du 1er mai à Ben Aknoun permettra aux automobilistes de parcourir le trajet « en seulement 3 minutes » contre 45 minutes avec le réseau routier actuel, très congestionné durant les heures de pointe. Il est à signaler enfin que le tunnel sera à double sens avec deux couloirs dans chaque direction.