Dis-moi où tu vis en Algérie, je te dirais quel réseau 3G tu auras

Redaction

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Les «cahiers des charges relatif à l’établissement et l’exploitation d’un réseau public de télécommunications de troisième génération (3G) et la fourniture de services de télécommunications au public», concernant l’octroi des licences de la 3 G aux trois opérateurs de la téléphonie mobile en Algérie, Mobilis, Djezzy et Nedjma, ont été publié ce mercredi 4 décembre au journal officiel.

L’ARPT (Autorité de régulation des postes et télécommunications), qui a établi les cahiers des charges, a prévu toutes les conditions nécessaires pour une couverture «optimale» du territoire national au bout de 7 ans par le réseau 3G. «Pour remplir la totalité des obligations, la couverture territoriale doit être étendue au terme de la septième année à : 95% des agglomérations de plus de 2 000 habitants du pays ; A toutes les zones industrielles et zones d’activités, toutes les gares routières et ferroviaires, ports et aéroports», lit-on dans le document, et d’ajouter : «Le Titulaire doit maintenir l’obligation de couverture de 95% des agglomérations de plus de 2 000 habitants et donc assurer la couverture des agglomérations qui viendraient à atteindre ce nombre de population. De même, la couverture doit être établie sur tous les nouveaux axes autoroutiers au fur et à mesure de leur établissement». «Les taux de couverture à atteindre sont de 80% au terme de la septième année dans chacune des wilayas du pays», indique-t-on.

Couverture nationale progressive

Concernant les régions à couvrir, l’ARPT a départagé le pays en plusieurs catégories. A titre d’exemple, la première catégorie (C1) compte quatre (4) wilayas : Alger, Constantine, Ouargla et Oran. C’est cette catégorie que les 3 opérateurs devront couvrir dès l’entame de la commercialisation des puces 3 G. a la fin de chaque année, l’ARPT a défini des wilayas que chacun des opérateurs doit couvrir. Par exemple, Mobilis doit couvrir, au terme de la première année, les wilayas d’Alger, Constantine, Ouargla et Oran, Annaba, Batna (exclusive), Tipaza, Biskra, Laghouat (exclusive) et Sidi Bel Abbès. Nedjma, quant à elle, se chargera d’Alger, Constantine, Ouargla et Oran, Sétif, Béjaïa (exclusive), Chlef, Djelfa, Ghardaïa (exclusive) et Bouira, alors que pour Djezzy sont confié les wilayas suivantes : Alger, Constantine, Ouargla et Oran, Blida, Skikda (exclusive), Mostaganem, El Oued, Béchar (exclusive) et Ain Defla.

Bien évidemment, l’ARPT sera regardante sur le taux de couverture de chacune des wilayas. A la fin de la première année, les 3 opérateurs devront assurer un taux de couverture de 50 % pour les 4 wilayas de la première catégorie (Alger, Constantine, Ouargla et Oran). Les autres wilayas octroyées aux opérateurs devront être couvertes à hauteur de 30%.

Un débit internet efficace

Des exigences ont également portées sur le débit à fournir. «Le titulaire doit assurer un débit moyen de connexion d’au moins : La première année : 50 % du débit garanti souscrit ; La deuxième année : 60 % du débit garanti souscrit ; La troisième année : 70 % du débit garanti souscrit». Par ailleurs, il est utile de signaler que l’ARPT a conditionné aux 3 opérateurs de couvrir l’autoroute Est – Ouest au bout de la troisième année (50% à la fin de la deuxième année et le reste l‘année suivante). Mobilis, Djezzy et Nedjma devront remettre chaque année un rapport. A noter que les essais effectués jusque là ont été concluants à Alger, où le réseau 3G est très efficace. C’est la capitale qui détient le meilleur débit, alors que dans les autres wilayas il est légèrement plus faible notamment à Ouargla.

Elyas Nour

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