L’eau de mer dessalée entre dans une proportion considérable dans le volume d’eau potable destinée à la population dans notre pays. Actuellement, il représente 14% du de la consommation globale.
Ce pourcentage est appelé à augmenter encore dans un proche avenir. C’est ce qu’a affirmé, hier lundi, depuis constantine, le ministre des Ressources en Eau. Ce taux sera porté à 20%, soit un litre sur cinq d’eau potable consommée, d’ici 2018, d’après Hocine Necib, cité par l’APS.
Cet accroissement de la quantité d’eau potable provenant des stations de dessalement est le résultat de l’orientation donnée par les pouvoirs publics aux investissements dans le secteur. Laquelle orientation répond au « choix stratégique de diversifier les ressources en eau, adopté par l’Etat depuis les années 2000 », soutient le ministre.
Ainsi, au terme des différents projets inscrits dans cette optique, notre pays sera doté de pas moins de « 13 stations de dessalement d’eau de mer », a précise le ministre. Selon les données disponibles sur le site Web du ministère en question, ces 13 stations ont une capacité de production globale de 2 310 000 m³/j. Actuellement neuf d’entre elles seulement sont opérationnelles. Quant aux quatre restantes, deux sont en cours de réalisation, tandis que les travaux n’ont pas encore été lancés dans les deux autres.
A en croire les déclarations du ministre, ces dernières devraient être opérationnelles d’ici 2030. Car, a-t-il souligné, d’ « importants investissements » sont prévus à cet effet « jusqu’à 2030 ».
Par ailleurs, M. Necib a fait savoir que le mètre cube d’eau coûte à l’Etat « entre 40 et 120 DA », selon la topographie et les nature des sites d’exploitation, ajoute-t-on de même source.