Le ministre du Commerce, Ahmed Saci, a révélé, hier, que des particuliers ont dépensé durant les cinq premiers mois de 2017, un total de 530 millions de dollars pour importer des véhicules.
Il semblerait que les restrictions imposées par le gouvernement concernant l’importation des véhicules n’ont pas freiné la « fièvre dépensière » de certains particuliers qui ont dépensé plus d’un demi-milliard de dollars pour acquérir des voitures durant les cinq premiers mois de l’année. Abordant le sujet lors d’un point de presse samedi, M. Saci a insisté sur le fait que ces particuliers ont puisé dans leurs fonds propres pour financer ces achats, soulignant toutefois que la majorité de ces acquisitions ont été faites par le biais des licences de moudjahidine.
Le ministre a par ailleurs insisté sur le fait que l’État n’a pas dépensé le moindre sou, depuis le début de l’année, pour l’importation de véhicules. Dans des déclarations précédentes, M. Saci avait indiqué que « les conteneurs de voitures déchargés au port d’Alger depuis janvier 2017 faisaient partie des dépenses prévues par la loi des finances 2016 ».
À travers ces déclarations, le ministre du Commerce a voulu apporter des réponses aux interrogations de la presse ayant constaté, en s’appuyant sur un rapport des douanes françaises, l’importation de 223 millions d’euros de voitures de marques françaises durant les quatre premiers mois de l’année en cours.