Pour satisfaire une partie de la population, le gouvernement pourrait avoir recours au crédit à la consommation. La décision n’est pas encore prise, mais une commission mise en place notamment par l’UGTA est à pied d‘œuvre.
Selon les premières informations concernant le retour des crédit à la consommation rapportées par les médias algériens, cette commission a d’ores et déjà terminé ses travaux. Les premières conclusions ont déjà été remises aux autorités qui vont trancher définitivement la question. Le journal El-Khabar qui a accès au document a déjà annoncé qu’il n’y aura pas de crédit véhicules, du moins pour les voitures importées. Car, les seuls crédits qui seront autorisés sont ceux destinés à l’acquisition de produits locaux. Et comme il n’y a toujours pas de voiture produite en Algérie, les véhicules ne sont donc pas concernés, du moins pour l’instant.
Selon la même source, la commission a préconisé le plafonnement des crédits à 500 000 dinars. Le remboursement des dettes se fera avec un maximum de 30% du montant des revenus du contractant. Quant aux entreprises concernées, la commission laisse le soin aux autorités de définir les critères d’éligibilité. Car, le ministère des Finances exigerait des entreprises dont les produits seront concernés par le crédit à la consommation un taux d’intégration d’au moins 30%.
Le retour au crédit à la consommation a fait débat lors de la dernière Tripartite du 10 octobre dernier. Mais le gouvernement voulait que la rencontre soit consacrée aux questions liées à l’entreprise. En revanche le projet de la Loi de Finances 2014 ne prévoit rien dans ce sens. L’introduction d’une disposition liée au crédit à la consommation n’est pas impossible, mais tout porte à croire que si la décision est effective, elle ne sera pratique que si une éventuelle Loi de Finances complémentaire est votée.
Essaïd Wakli