Il y a eu 2632 projets d’investissement durant le premier trimestre de l’année en cours, pour un montant de 682 milliards de dinars, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi).
Un chiffre qui a plus que doublé par rapport à la même période de l’année dernière (305 milliards de dinars). Ce qui dénote d’une hausse substantielle en matière d’investissement. Néanmoins, il est à noter que le plus gros de ces investissements sont des projets locaux. Sur les 2632 projets, seuls 17 sont des IDE (Investissements directs étrangers). Ceux-ci sont d’une valeur de 129 milliards de DA (près de 1,8 milliard de dollars), soit 19% du total des investissements déclarés. C’est la France qui vient à la première place avec 4 projets, sur les 17, suivie de la Chine avec 3 et la Turquie avec 2. Viennent ensuite d’autres pays comme la Suisse ou l’Espagne avec un seul projet chacun. Mais en terme de valeurs, C’est la Turquie qui a investit le plus avec 59 milliards de dinars, soit 45,89%, suivi de la Suisse avec 57,6 milliards de dinars soit 44,77%.
Pour revenir au total des investissements enregistrés, c’est le secteur privé qui domine avec un taux de 97,57% des projets inscrits, soit 2.558 projets. Le secteur des transports arrive en tête avec 1277 projets, soit près de 48,52%. Mais en valeur, l’industrie est en pôle position avec un taux de 76,59%. En revanche il est à souligner que les investissements étrangers par exemple ont fortement chuté depuis 2011 lorsque les autorités ont adopté la règle de 49/51, imposant aux sociétés étrangères désireuses d’investir en Algérie de s’associer avec un partenaire algérien et que la majorité (51%) revient à ce dernier. 2012 a toutefois marqué une période charnière avec un retour progressif des IDE.
Elyas Nour