Et si Renault ne s’installait jamais en Algérie ?

Redaction

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La visite de François Hollande en Algérie pourrait mettre un terme aux interminables négociations et tensions sur le projet d’installation d’une usine du constructeur Renault dans ce pays.

Quinze mois de négociations, de rumeurs et de tensions bilatérales. Et les dernières nouvelles indiquent qu’il n’y aura pas de signature d’accord entre Renault et l’Etat algérien lors de la visite du président François Hollande en Algérie, rapporte le site Maghreb Emergent.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet d’implantation d’une usine du constructeur automobile français Renault est un véritable feuilleton, mais aussi un bon exemple du caractère turbulent et incertain des relations franco-algériennes.

Au départ, le constat des autorités algériennes est simple: Renault étant la première marque automobile en Algérie (Elle y a écoulé 93.000 véhicules durant les dix premiers mois de l’année 2012), il était normal d’inciter le constructeur à mettre en place une usine de montage.

Pas de taxe à l’importation contre création d’emplois, le marché «gagnant-gagnant» apparaissait évident pour des autorités algériennes quelque peu irritées par le fait que Renault ait choisi le Maroc, et la ville de Tanger, pour installer un grand centre de production (Tanger-Med a une capacité de 400.000 véhicules par an).

«Le message du gouvernement algérien a été clair: l’Algérie étant l’un des principaux marchés de Renault en Afrique et en Méditerranée, il était plus qu’urgent qu’une usine soit construite sur place», expliquait à l’époque un officiel algérien.

Poker menteur

Las, les négociations traînent en longueur. Alors que Tanger-Med au Maroc est déjà opérationnel, on en est encore à se demander si l’usine Renault en Algérie sera installée ou non dans l’ouest du pays.

Selon plusieurs informations de presse, le projet devrait être confirmé lors de la visite de François Hollande les 19 et 20 décembre, mais un doute subsiste.

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Akram Belkaïd