Mahieddine Tahkout répond aux accusations de tricheries et de fraudes dont il fait l’objet ces dernières 48 h. « Je suis victime d’une campagne que mes concurrents ont lancé contre moi parce que je dérange leurs intérêts », assure samedi le milliardaire algérien dans une déclaration exclusive à Algérie-Focus.
Selon le patron du groupe Tahkout Manufacturing Company (TMC), son usine de montage des véhicules à Tiaret n’est pas du tout une « supercherie ». « Nous faisons réellement de l’assemblage et nous ne trichons pas. Dans les containers, il y a uniquement les châssis automobiles. Tout le montage mécanique se fait au niveau de notre usine », explique encore à Algérie-Focus Mahieddine Tahkout. « Nous sommes contrôlés par les services des douanes, le ministère de l’Industrie et la Banque d’Algérie. Les responsables de notre usine sont tous des cadres sud-coréens dépêchés par Hyundai, un géant mondial. Nos concurrents propagent des mensonges parce qu’ils ont peur de notre force », accuse Tahkout qui cible clairement et sans aucun faux-fuyant les deux marques françaises Renault et Peugeot.
« Ces fabricants étrangers ont bien constaté que nos voitures Hyundai commencent à rafler leurs parts de marché. Ils paniquent. En plus, nous lançons d’ici le mois de juin la voiture iranienne la SAIPA. Elle coûtera moins d’un million de Da (100 millions de centimes) et elle sera la voiture la moins chère du marché en Algérie. Ils veulent alors me saboter et me discréditer à travers cette propagande mensongère », nous confie Mahieddine Tahkout qui affirme avoir « déposé plainte contre X » au moment où sur les réseaux sociaux des photos sont diffusées massivement pour démontrer qu’aucun processus d’assemblage n’est accompli par l’usine du groupe de Tahkout à Tiaret alors que ce projet bénéficie d’une importante exonération fiscale. « Les services de sécurité m’ont assuré qu’ils vont identifier les propagandistes qui utilise Facebook pour nous porter un grave préjudice », souligne l’homme d’affaires qui promet aux Algériens de développer l’industrie automobile dans notre pays.
« Hyundai, ce n’est pas n’importe quoi ! Les superviseurs de mon usine sont des cadres sud-coréens très qualifiés. Ils ne vont pas venir jusqu’en Algérie pour voler et détourner. Ces accusations n’ont aucun sens », signe et persiste Mahieddine Tahkout qui nous a promis d’ouvrir les portes de son usine pour filmer le processus industriel mis en place. Le richissime homme d’affaires annonce enfin qu’il va financer la réalisation d’un institut privé de formation dans les métiers de l’industrie mécanique. « Ce projet verra bientôt le jour à Tiaret. Il sera mené avec mes partenaires sud-coréens », conclut-il en assurant que « les jaloux ne vont pas m’empêcher de réussir ».