Pour tenter de mobiliser le maximum de fond dans le cadre de l’empreint obligataire, le gouvernement a fait participer tous les hommes d’affaires, à commencer par ceux du FCE. Pour faire ce bilan, le Forum des chefs d’Entreprises (FCE) a réuni, mardi soir, ses éléments pour faire le bilan. Et les premiers résultats sont plutôt prometteurs. Rien que dans la soirée de mardi, des engagements de souscriptions pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars) ont été collectés.
Cependant, il ne s’agit, pour l’heure, que de promesses. Selon Ali Haddad, président du FCE, qu’il n’était pas encore possible de définir l’origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu’il faudrait pour cela un travail de 48 heures. Pour ce qui est des promesses de souscription provenant des adhérents du FCE, il a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA initialement visé par cette organisation patronale « a été largement dépassé ». «Nous allons dévoiler l’origine et le montant de chaque engagement », a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu’il dirige a, lui seul, fait un engagement de quatre (4) milliards de dinars.
D’autres grandes entreprises ont déjà contribué à l’empreint obligataire. Il s’agit notamment de Djezzy qui a donné un chèque de 2 milliards de dinars. La semaine dernière, le ministère des Finances a annoncé avoir récolté, pour l’instant, un montant avoisinant 2,5 milliards de dollars. Un chiffre qui est encore loin du déficit de trésor, estimé à 30 milliards de dollars.
Essaïd Wakli