Le Syndicat national autonome des travailleurs d’électricité et du gaz (SNATEG) a dénoncé, dans un communiqué publié le 4 octobre dernier, les dépassements commis par la direction de Sonelgaz qui oblige les salariés du groupe à travailler durant les jours de congé hebdomadaire et annuel.
Le document émanant de son bureau d’Alger a exprimé le regret de voir les salariés de la société publique et notamment les « ouvriers du groupe » exploités par une direction qui enregistre des violations multiples aux conventions nationales et internationales ayant pour objet les horaires légaux de travail. Le document a également souligné le consentement tacite des autorités qui restent immobiles devant de telles transgressions.
« Devant le constat d’exploitation et de domestication des ouvriers du groupe SONELGAZ et les violations des conventions internationales et lois nationales réglementant les horaires de travail, plusieurs questions se posent sur le rôle du ministère du Travail par le biais de l’inspection générale du travail ? »
Ce syndicat autonome dénonce une campagne de « travail forcé » menée à l’encontre « d’ouvriers vulnérables » qui se voient systématiquement privés de leurs droits les plus élémentaires clairement définis dans la législation nationale et les textes des traités internationaux. Selon lui, ces ouvriers ne touchent aucune rémunération en contrepartie des heures de travail supplémentaires et n’ont même pas droit à des heures de récupération.
Dans l’absence de réactions que ce soit de la part de l’UGTA et/ou de l’inspection générale du travail toutes deux acquise, selon les termes du manifeste, à la cause de la Sonelgaz, le SNATEG affirme qu’il se réserve le droit d’agir unilatéralement en organisant une rencontre le 19 novembre prochain afin de préparer un congrès extraordinaire qui aura pour but de mobiliser les travailleurs en vue d’une grève nationale.
Massi M.