La Banque d’Algérie dit avoir récupéré pour 43 milliards de DA en trois ans en sanctionnant d’amendes contre ceux qui ne respectent pas le contrôle de change.
Pour ce faire, la Banque d’Algérie dit avoir effectué 100 opérations de contrôle et dressé 208 PV. Pour la seule année 2013, 22 infractions ont été relevées au niveau des banques. Les amendes ont déjà rapporté 838 millions de dinars.
Sur l’ampleur de la fraude aux devises, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, s’est voulu rassurant lors de sa conférence de presse du 15 août :
Le dispositif législatif a été renforcé et nous sommes en train de poursuivre le contrôle à priori des échanges avec l’étranger.
La loi a été amendée en 2010 pour renforcer l’arsenal législatif institué pour la première fois en 1996. Cet amendement a permis, entre autres, l’assouplissement et la simplification des procédures de poursuite des contrevenants et l’aggravation des sanctions à leur encontre.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie a confirmé l’existence d’un répertoire national de fraudeurs géré par les services du ministère des Finances. Mohamed Laksaci a, par ailleurs, assuré, sans donner de détails, qu’un nouveau dispositif d’attribution des allocations de voyage est à l’étude. Objectif : détourner les ménages du circuit officieux d’échange de devises.
(Avec APS)