Gaz de schiste : Exploitation du premier puits à In Salah, le ministre de l’Energie optimiste

Redaction

Updated on:

Samedi 27 décembre, la toute première torche de gaz de schiste a enflammé l’horizon du bassin de l’Ahnit, dans la wilaya de Tamanrasset. Une importante délégation de ministres, parmi lesquels le ministre de l’Énergie M. Yousfi, se sont rendus sur place pour découvrir les chantiers des premiers puits-pilotes d’exploitation du gaz de schiste.

Le ministre de l’Énergie,Youcef Yousfi, se réjouit de l’exploitation de ce premier forage de gaz de schiste, qui est, pour lui « très prometteur ». Selon M.Yousfi, ‘‘nous assistons au succès de la première opération réelle de l’exploration de gaz de schiste dans le bassin d’Ahnet où nous avons réussi à produire du gaz extrêmement compact situé dans des roches imperméables’’. Accompagné par les ministre des Ressources en eau et de l’environnement, M.Yousfi a déclaré lors du point presse que ce puits « ‘‘nous laisse envisager la possibilité d’aller de l’avant dans l’exploitation éventuelle de ces ressources gazières non conventionnelles ». Les recherches menées autour de se premier puis-pilote foré par Sonatrach dans le bassin d’Ahnet, ont révélé un troisième secteur comportant du gaz de schiste et s’entendant sur une sur une surface de 100.000 km2. Pour le ministre de l’Énergie « ces ressources étant certainement très importantes et utiles pour le pays, nous ne pouvons pas les laisser inexploitées’’.

La question du gaz de schiste fait toujours débat et à plusieurs reprises des associations de protection de l’environnement ont tenté d’avertir les autorités sur la dangerosité de l’exploitation de cette ressource. Des appels émanant de la société civile que le gouvernement n’entend pas. De leur côté, le ministre des Ressources en eau, M.Necib et la ministre de l’Environnement Mme Boudjemaâ se sont ainsi dit rassurés par les experts.

En effet, le groupe Sonatrach dit prévoir une politique de protection de l’environnement, en recyclant et en réutilisant la boue et les eaux utilisées pour le chantier. M. Necib a précisé à ce sujet que « les points d’ombre ont été éclaircis : la quantité d’eau utilisée dans la fracturation hydraulique n’excède pas les 7000 m3 et elle est réutilisable pour d’autres opérations de fracturation ».

Le ministre de l’Énergie se montre optimiste et parle même d’une « nouvelle aventure pour l’Algérie » lui permettant de disposer de ‘l’une des plus grandes réserves d’énergie dans le monde » en permettant « d’ouvrir de nouvelle perspectives économiques pour l’Algérie avec pas moins de 8.000 emplois pour 2015 ».

Quitter la version mobile