L’Algérie porte chance à Peugeot Citroën (PSA). Les actions du constructeur automobile français ont bondi mercredi matin à la bourse de Paris. La possible entrée de l’Algérie au capital de ce groupe en crise depuis plusieurs semaines a rassuré les acteurs du marché boursier français. Un marché qui commence même à s’emballer depuis que l’édition électronique du quotidien économique français la Tribune a révélé une probable participation de l’Algérie dans le capital de Peugeot Citroën. Selon une dépêche de l’AFP, la valeur du titre de PSA prenait dés lors 4,89% à 5,17 euros alors que l’indice CAC 40 perdait 0,10%. Le titre PSA Peugeot-Citroën est donc en grande forme puisqu’il grimpe de plus de 7%.
« La hausse est liée à l’article de La Tribune. Au moment où un des grands problèmes du groupe est la situation défavorable de sa trésorerie, trouver un partenaire serait toujours appréciable », a confié ainsi à l’AFP un vendeur d’actions parisien pour expliquer la hausse du titre PSA. Pour rappel, La Tribune.fr a rapporté que « l’idée d’une participation algérienne au capital du constructeur français commence à faire son chemin entre les deux pays ». « Le sujet a même été évoqué lors de la visite à Alger fin novembre de l’envoyé spécial du président François Hollande pour les relations économiques entre les deux pays, Jean-Pierre Raffarin », précise encore ce média français qui ne précise pas pour autant si l’Algérie a accueilli favorablement ce projet. Enfin, une chose est sûre, la France, quant à elle, elle « accepte bien volontiers que des intérêts algériens entrent au capital de ses entreprises, grandes ou petites. Cela relève de la décision des autorités algériennes et des entreprises concernées. C’est un sujet qui a été abordé au cours de récents contacts franco-algériens », assure pour sa part Jean-Pierre Raffarin à l’issue de sa visite au quotidien électronique algérien TSA.