En plus du plafonnement du nombre de véhicules importés durant l’année en cours, le ministère du Commerce compte faire de même avec la valeur de ces importations.
En d’autres termes, un concessionnaire ne pourra pas, même si son quota est important, importer comme il le souhaite. C’est ce qu’a indiqué, aujourd’hui, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb. «Nous sommes en phase de définition des mesures relatives à l’importation des véhicules. Parmi les mesures principales, il y a l’imposition d’un plafond en valeur à ne pas dépasser pour chaque concessionnaire», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Cette mesure est très importante. Il faudrait que nous connaîtrions les coûts d’importation. D’autant plus que nous avions déjà constaté que ces coûts en devises étaient souvent plus élevés par rapport au pays d’origine».
Plus explicite, le premier responsable du secteur a indiqué qu’«un concessionnaire qui a obtenu un quota de 3 000 unités doit aussi respecter la valeur fixée dans la licence car s’il se contente d’importer les véhicules de luxe, cela augmentera la facture d’importation».
Bakhti Belaïb dira, pour l’occasion, que ces fameuses licences d’importation seront délivrées aux concessionnaires dans quinze jours au plus tard.
Il faut noter que pour l’année en cous, les concessionnaires n’ont importés aucune voiture.
Elyas Nour