Tous les problèmes relatifs au blocage de véhicules importés dans les ports seront réglés dans les tous prochains jours. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb, qui a tenu à préciser qu’il ne s’agit nullement de «véhicules bloqués» mais de «procédures mises en place».
Il faut rappeler qu’à peu près 4000 véhicules, si l’on croit des chiffres avancés par le Ministère du commerce, sont actuellement bloqués au niveau du port de Jijel. Il s’agit de commandes passées avant le 15 avril dernier, date de la mise en application du nouveau cahier de charge relatif à l’activité des concessionnaires automobiles. «Il ne s’agit pas de véhicules bloqués. Il y a, plutôt, une procédure qui a été mise en place pour les libérer. Tout cela va connaître une issue dans les prochains jours», a déclaré Bouchouareb, avant d’expliquer : «Pour chaque moyen de paiement, nous allons adopter un mécanisme pour finaliser la procédure d’importation et libérer ces véhicules».
En somme, tout rentrera dans l’ordre dans les tous prochains jours. Il faut rappeler que ce nouveau texte a été remanié, juste avant sa promulgation, probablement sous la pression du lobby des concessionnaires, afin de permettre à des véhicules «non-conformes» d’être toujours commercialisés en Algérie. Dans la première mouture, par exemple, tous les équipements de sécurités étaient exigés. Mais par la suite, cette exigence a été assoupli. A noter, par ailleurs, que désormais l’importation des véhicules, dont le quota é été fixé à 400 000, sera soumise à une licence.
Elyas Nour
