Indice de prospérité Légatum/ L’Algérie en queue de peloton

Redaction

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Sur 142 pays, l’Algérie est classée 96e de l’indice de prospérité et de bien-être établi par l’Institut britannique Legatum. Notre pays a gagné juste une place par rapport à 2014, et demeure toujours en queue du classement, largement devancé par le Maroc qui vient, une nouvelle fois, confirmer son leadership maghrébin et gagner six places supplémentaires par rapport à l’année dernière.

Triste score pour l’Algérie dans le classement établi par l’Institut britannique Legatum, spécialisé dans le consulting en affaires économiques. Notre pays arrive toujours loin derrière plusieurs pays africains, arabes et occidentaux dans et se retrouve à la 96ème place. La Tunisie arrive juste derrière nous à la 97ème place en raison notamment de l’insécurité qui a mis à mal la situation socio-économique de ce pays.

S’agissant du Maroc, il est arrivé à la 79ème place et décroche, pour la troisième année consécutive, la première place au Maghreb, mais cette fois-ci en avançant de trois places à l’échelle internationale.

Notons que le classement est établi sur la base de plusieurs critères, dont la performance économique où l’Algérie est classée à la 50e place, les opportunités d’affaires (97e), la gouvernance (102e), l’éducation (81e), la santé (63e), la paix et la sécurité (85e), la sûreté et la sécurité (82e), la liberté privée (135e) et enfin la paix sociale où le pays occupe le 105e rang.

À la lumière de ce classement, loin d’être avantageux pour l’Algérie, il faut dire que beaucoup reste à faire afin de devenir réellement un pays prospère dans les différents domaines, à commencer par l’amélioration des conditions de vie des citoyens, l’édification d’une économie diversifiée qui ne s’appuie pas uniquement sur la rente pétrolière, l’amélioration des services au niveau des institutions publiques, dans lesquelles les Algériens n’ont pas confiance, la lutte contre le chômage et la multiplication des opportunités d’entrepreneuriat pour les jeunes.

Nourhane S.

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