Après les Italiens la semaine dernière, c’est au tour des Japonais, cette semaine, d’exprimer leur intérêt pour investir dans le secteur automobile en Algérie. C’est en tous cas ce qu’affirme le nouveau ministre de l’Industrie .
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, a reçu, hier mercredi, à Alger, l’ambassadeur du Japon, Masaya Fujiwara, qui a exprimé la volonté des constructeurs automobiles de son pays à venir investir en Algérie, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Lors de cet entretien, « l’ambassadeur japonais a manifesté l’intérêt des entreprises japonaises de l’automobile comme Mitsubishi, Suzuki, Toyota et Nissan pour le marché algérien afin de contribuer à la dynamique de l’industrie automobile, notamment dans la sous-traitance », précise la même source.
M. Bedda s’est dit « ouvert » à toute proposition et négociation après la finalisation du nouveau cahier des charges régissant cette activité. Durant cette rencontre, les deux parties ont évoqué globalement les relations bilatérales et ont examiné les moyens de les promouvoir dans l’intérêt des deux pays qui fêtent, cette année, le 55e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.
Le ministre a, ainsi, mis l’accent sur « l’excellence des relations qui existent entre les deux pays, déterminés à renforcer davantage leur coopération notamment dans ses volets économique et industriel ». A cette occasion, M. Bedda a mis en exergue l’importance qu’accorde l’Algérie au développement de son partenariat économique avec le Japon qui possède un important tissu industriel constitué principalement de petites et moyennes entreprises (PME). Dans ce contexte, il a présenté au diplomate japonais le nouveau plan du gouvernement, tout en relevant l’importance accordée aux PME/PMI pour développer l’industrie nationale.
L’automobile et l’électronique comme axes prioritaires
« Les secteurs automobile et électronique constituent deux axes prioritaires pour hisser des partenariats bénéfiques pour les deux pays dans la première phase », a souligné M. Bedda qui a affiché la volonté de l’Algérie à tirer profit de l’expérience et du savoir-faire japonais dans ces domaines.
Dans ce cadre, le ministre a invité les entreprises japonaises à s’installer en Algérie, un pays qui constitue, pour les entreprises nippones, une porte vers l’Afrique, le Moyen Orient et l’Europe. Il a, en outre, mis l’accent sur la formation qui constitue un « autre axe de coopération très important » entre le Japon et l’Algérie à la recherche de la technologie pour le développement de son industrie.
De son côté, l’ambassadeur japonais « a exprimé la volonté de son pays à renforcer et à promouvoir sa coopération avec l’Algérie et a évoqué les potentialités qui pourraient être exploitées notamment dans le secteur industriel ou l’Algérie possède d’énormes et divers potentiels humains et naturels, ce qui constitue un terrain propice à l’investissement ». Il a par ailleurs transmis à M. Bedda l’invitation des autorités japonaises à effectuer, au cours de cette année, une visite de travail à Tokyo pour explorer ces potentialités, selon la même source.
L.R.