Les révélations de la presse italienne et canadienne sur les affaires de corruption dans lesquelles est impliquée Sonatrach n’ont pas eu un impact négatif sur le fonctionnement de la compagnie nationale d’hydrocarbures, a assuré dimanche matin à Alger le PDG de Sonatrach Abdelhamid Zerguine. Sur les ondes de la radio nationale Chaîne III, ce responsable a tenté de rassurer l’opinion publique qui demeure bouleversée par ces scandales de corruptions successifs.
« Je comprends que la population puisse être choquée par ce qui se passe à Sonatrach », a confessé ainsi Abdelhamid Zerguine d’après lequel « Sonatrach est plus forte que cela ! » « Il n’y a pas eu d’impact sur les approvisionnements du pays. C’est un groupe de plus de 160.000 salariés qui méritent le respect et mes salutations. A chaque fois qu’il y a un coup dur, nous avons su le surmonter », a-t-il affirmé encore à ce sujet. « Sonatrach est entre de « bonnes mains « , a-t-il insisté tout en promettant de « combattre à l’avenir avec la plus grande vigueur ».
Et la lutte contre la corruption a, semble-t-il, d’ores et déjà commencé à Sonatrach puisque « nous venons de promulguer la R18, une nouvelle procédure qui a été pour la première fois passée en revue et amendée par l’ensemble des dirigeants », a expliqué Abdelhamid Zerguine selon lequel « la fonction audit » a été confortée « en la rendant fortement indépendante des organigrammes usuels de Sonatrach », précise-t-il. « Elle agit par pôles et aura à faire des investigations et à imposer l’éthique partout », indique enfin le PDG de Sonatrach.
