Le retour au crédit à la consommation conditionné par l’intégration de la production nationale Le retour au crédit à la consommation est « possible » mais serait, le cas échéant, exclusivement destiné à la production nationale » dotée d’un taux d’intégration important, a indiqué mercredi à Alger le ministre des Finances, M. Karim Djoudi. « Il y a une possibilité de retour au crédit à la consommation mais ça sera destiné uniquement à la production nationale », a-t-il déclaré à la presse en marge de l’inauguration de la 44ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA 2011). « Si demain vous avez des entreprises qui s’installent sur le marché national, le Gouvernement étudiera cette possibilité », a-t-il soutenu.
Selon M. Djoudi, la « protection des ménages en termes d’endettement, grâce à une centrale des risques sur les ménages », est l’autre condition du retour à ce crédit. Le crédit à la consommation, suspendu depuis 2009 par la loi de finances complémentaires, « s’il peut aider à développer la production algérienne à forte valeur ajoutée, encourager l’emploi en préservant l’intérêt des ménages, sera un élément d’accompagnement des entreprises nationales », a-t-il estimé. Cela est « valable pour les crédits pour les véhicules, une fois produits en Algérie, ou pour d’autres produits à un taux d’intégration important », a-t-il insisté.
RAF avec APS
