La nouvelle Loi sur les hydrocarbures ne fait pas l’unanimité en Algérie

Redaction

Updated on:

«Il faut absolument utiliser toutes les ressources possibles ». Le ministre de l’Energie et des mines, Youcef Yousfi, s’est ainsi expliqué sur la politique énergétique de l’Algérie dans les prochaines années. Le ministre, qui s’est exprimé mardi en marge du débat à l’Assemblée nationale sur la nouvelle Loi sur les hydrocarbures, a indiqué que le pays ne peut se permettre de rejeter une source d’énergie au détriment d’une autre. Il a même avancé que le gouvernement se dirige vers l’exploitation de l’énergie nucléaire. «La priorité des priorités dans le domaine des hydrocarbures est l’élargissement de nos ressources. Cela passe par une intensification de l’exploration dans toutes les régions du pays pour tous type d’hydrocarbures, conventionnels ou non conventionnels», a-t-il dit.

Mais ce qui soulève la polémique reste le gaz de schiste. Le gouvernement a toujours avancé que l’Algérie va exploiter cette source d’énergie non conventionnelle. Les défenseurs de l’Environnement, eux, rejettent cette option. Un comité national est même crée dans ce sens. Cette exploitation se fera, «dans le strict respect de la réglementation en matière de protection des aquifères et de l’environnement», a tempéré le ministre de l’Energie.

La nouvelle loi sur les hydrocarbures, en discussion à l’Assemblée populaire nationale, est venue, selon ses concepteurs, pour alléger les procédures de travail des sociétés étrangères. Mais elle consacre, une nouvelle fois, le monopole de Sonatrach dans le domaine du transport par pipeline. Elle impose, également, de nouvelles taxes sur les superprofits des sociétés étrangères qui travaillent en Algérie. Elle vient corriger «des manquements» observés dans la précédente loi qui date de 2005.

Essaïd Wakli

Quitter la version mobile