En Algérie, à cause de la pollution marine, le poisson se fait de plus en plus rare. Des marins pêcheurs tirent la sonnette d’alarme et lancent un véritable cri de détresse. Le président du Comité national des marins pêcheurs, Bellout Hoci, n’ a pas hésité à interpeller à ce sujet les autorités algériennes pour leur demander de protéger les régions côtières et les zones maritimes où sont implantées les entreprises industrielles et celles des hydrocarbures à l’image de Skikda, Annaba, et Arzew à Oran.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi au siège de l’Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Bellout Hoci a réclamé également aux autorités de lutter efficacement contre la spéculation qui fait « gonfler » les prix du poisson ces derniers mois. Des prix exorbitants qui font fuir les citoyens à la bourse modeste. Pour le représentant des marins pêcheurs, il est aujourd’hui urgent de procéder à l’installation de brigades permanentes au niveau des pêcheries afin de mieux contrôler les prix du poisson. Il a également proposé la réouverture des poissonneries fermées afin de faciliter la vente directe au consommateur et de réduire les intermédiaires et les spéculateurs. Mais les autorités vont-elles prendre en considération ces propositions ? Pour l’heure, seul l’avenir nous le dira…