Les usagers de l’aéroport d’Alger peuvent voyager tranquillement. L’aéroport Houari-Boumediène ne risque pas de saturation avant 2018, l’année où sera achevée la construction de la nouvelle aérogare.
Le Président directeur général de l’aéroport international Houari-Boumediène a indiqué, dans une interview accordée à Tout sur l’Algérie, que l’étude de la nouvelle aérogare est déjà achevée. La réalisation, elle, sera terminée d’ici 2018. « Nous avons décidé de réaliser une nouvelle aérogare d’une capacité de 10 millions de passagers par an, devant être mise en service à partir de l’année 2018. L’implantation de cette nouvelle aérogare est prévue à l’ouest de l’aérogare internationale actuelle », a déclaré Tahar Allache qui a précisé que la nouvelle structure est conçue pour accueillir des avions gros porteurs tels que l’Airbus‑380.
Pour l’instant, le responsable a indiqué que le plus grand aéroport algérien ne souffre pas de congestion. Il n’a même pas encore atteint ses capacités d’accueil.
« Actuellement, l’aéroport assure un trafic de l’ordre de 50 000 à 60 000 mouvements d’avions par an. Nos capacités en piste peuvent aller au‑delà et atteindre sans difficulté les 100 000 mouvements d’avions par an», a-t-il dit. Il ajoutera que, en termes de passagers, l’aéroport d’Alger dispose « d’une capacité globale de 10 millions de passagers répartis comme suit : 6 millions concernent l’International, 2,5 millions concernent le domestique et 1,5 million concernent le charter et le hadj. » Cela signifie pour Tahar Allache que la construction d’un nouvel aéroport n’est pas justifiée. Les autorités sont donc concentrées autour de l’extension de la structure existante. Cette dernière pourra même être reliée aux moyens de transport modernes dont disposent actuellement la capitale, dont le métro et le tramway.
Pour l’année en cours, les responsables de l’aéroport espèrent réaliser un chiffre d’affaires de 5,5 milliards de dinars contre 3 milliards de dinars à l’ouverture de la nouvelle aérogare internationale en 2006.
E. W.