Les secteurs de l’agriculture et du bâtiment, travaux publics et hydraulique ont freiné la croissance hors hydrocarbures en Algérie en 2014. C’est le constat auquel est arrivé l’Office national des statistiques (ONS) qui a réalisé une étude comparative avec l’année précédente.
Ainsi, il est signalé que le taux de croissance hors-hydrocarbures en 2014, est de 5,6%, alors qu’il était de 7,1% en 2013. Et c’est l’agriculture qui a réalisé le taux de croissance le plus bas avec 2,5 %. Un secteur qui a donc porté à la baisse le taux de croissance global hors hydrocarbures.
C’est le taux le plus bas depuis 2009, indique-t-on de même source. C’est durant cette année (2009) que l’agriculture algérienne a connu son plus haut taux de croissance (21,1%). Mais, depuis, le secteur a accumulé les baisses. L’ONS signale qu’en 2014, cette baisse dans le secteur agricole est beaucoup plus du au recul de la production céréalière qui était de 30%.
De son côté, le secteur des BTPH a également connu un recul dans sa croissance passant de 7,1% en 2013 à 6,9% en 2014. Un secteur où pourtant d’énormes projets ont été engagés. De plus, en 2014, l’Etat n’avait pas encore pris la décision de revenir sur certains projets dans la logique des restrictions budgétaires. En somme, ces deux secteurs, qui génèrent beaucoup d’emplois, ont connus un net recul en 2014, au point où ils ont fait baisser le taux de croissance économique hors hydrocarbures. C’est pour dire combien l’économie algérienne reste en difficulté.
Elyas Nour