Les Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes Algériennes continuent de diffuser ces jours-ci ses bilans périodiques relatives aux importations.
Ainsi, après le ciment, les viandes et le sucre, c’est le lait qui est mis en exergue aujourd’hui ; le Cnis commence par donner le chiffre de la facture des importations de lait de transformation. Ainsi, lors des cinq premiers mois de l’année, l’Algérie a importé pour 484,14 millions de dollars, un chiffre en net recul par rapport à la même période de l’année dernière où la somme a atteint les 505,99 millions de dollars. Seulement, cela ne veut pas dire qu’il y a exception, pour ce qui concerne le lait, par rapport aux autres produits, dont les factures sont globalement en hausse.
Les importations ont bel et bien connu une hausse. Le pays n’a fait que profiter de la chute des prix du lait, sur le marché international, pour économiser ces quelques millions de dollars. En effet, l’Algérie a importé durant ces cinq premiers mois de l’année 128 048 tonnes contre 126 720 tonnes en 2012 (de janvier à fin mai), soit une hausse de 1328 tonnes (1,05%). D’ailleurs, durant les trois premiers mois de l’année, les chiffres de cette année, en terme d’importation de lait de transformation, 314,8 millions de dollars, sont en hausse par rapport à la même période de l’année dernière. Apparemment, le marché mondial a connu une chute de prix lors des mois d’avril et mai. A rappeler que l’Algérie importe, en moyenne, ces dernières années, 300 000 tonnes de poudre de lait par an. En d’autres termes, la quasi-totalité des quantités de lait vendues localement sont faites sur la base d’une poudre importée. Premier consommateur au Maghreb, et l’un des premiers en Afrique, l’Algérie est fortement dépendante du marché international. La facture annuelle du lait dépasse souvent le milliards de dollars.
Elyas Nour