Renault est très optimiste. Quelques heures après avoir signé un accord portant sur la construction d’une usine de montage à Oran, le constructeur français n’exclut pas de voir l’Algérie en tête des marchés africains de vente de véhicules, une place occupée actuellement par l’Afrique du Sud.
« L’Algérie est aujourd’hui le deuxième marché d’Afrique, largement devant le Maroc. Le premier marché va certainement être l’Afrique du Sud cette année (…) et on pourrait très bien avoir un marché algérien qui devient le premier marché d’Afrique, ce n’est pas impossible », a déclaré, vendredi Jean-Christophe Kugler, directeur de la région Euromed-Afrique chez Renault au cours d’une téléconférence organisée à son retour d’Algérie, rapporte Reuters.
A fin novembre, l’Afrique du Sud représentait 477.000 immatriculations, contre 409.000 pour l’Algérie. Ce palmarès s’inversera mécaniquement si le marché algérien maintient son taux de croissance actuel (+47% environ) alors que le marché sud-africain progresse lui de 9%, précise la même source.
Actuellement, Renault est le premier constructeur sur le marché algérien. Ses ventes vont dépasser, cette année, les 100 000 unités en Algérie.
E. W.