L’Algérie pourrait acquérir, dans les mois à venir, des avions militaires américains Boeing.
L’information est parue sur le site Internet defenceweb.co.za et signée par son directeur, Guy Martin. Ce dernier indique que l’armée de l’air algérienne a testé au printemps dernier un bijou technologique signé par Boeing. En avril dernier, l’aviation militaire a pu essayer le C-17 Globemaster III, qui est un transporteur de matériel principalement.
L’armée algérienne a aussi testé un mois plus tard la création du concurrent, l’Airbus militaire A330 MRTT (Multi- Role Tanker Transport) qui lui est un ravitailleur.
L’auteur de l’article indique, par ailleurs, que Paul Oliver, vice-président de Boeing Défense chargé du développement international pour la zone Moyen-Orient et Afrique, a estimé que
l’Algérie s’intéresse aussi à l’intelligence, surveillance et reconnaissance (ISR) et a demandé à Boeing des informations concernant l’avion sans pilote ScanEagle (UAV), qui est un drone, et le système de radar d’alerte précoce et de contrôle (AEW & C).
Tout en confirmant qu’aucune commande n’a été passée jusque là, le responsable de Boeing a signalé que l’aviation algérienne pourrait acquérir entre quatre et six avions C-17 Globemaster III. Quant à l’avion d’Airbus, le A330 MRTT, l’Algérie pourrait en commander trois pour remplacer ses «Ilyushin IL- 78 Midas», d’origine russe.
Le spécialiste des affaires de défense, Guy Martin, cite en dernier lieu le président de Boeing Défense, Dennis Muilenberg, qui s’est dit conscient que l’Algérie est «un marché clé pour l’avenir de Boeing».
L’armée algérienne concrétisera-t-elle le contrat ? Ces derniers mois, l’Algérie et le Maroc se sont adonné à une course à l’armement effrénée. Selon le même article, le Maroc pourrait d’ailleurs passer lui aussi une commande de trois CH-47 Chinook. Des hélicoptères de transport lourd massivement utilisé par les armées occidentales.
Elyas Nour