Classement mondial des pays les plus compétitifs : L’Algérie rattrape le Maroc

Redaction

Chaque année, le Forum économique mondial (ou WEF, acronyme du nom anglais) publie son rapport sur la compétitivité mondiale (The Global Competitiveness Report), qui évalue la compétitivité de 144 économies à travers le monde. Le rapport 2014-2015 vient de paraître et classe l’Algérie au 79è rang, à quelques places seulement de son voisin marocain.

La compétitivité est définie par le WEF comme « l’ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité d’un pays ».

Pour évaluer cette compétitivité, le WEF a pris en compte tout un ensemble de composantes regroupées en 12 piliers : institutions, infrastructures, environnement macro-économique, santé et éducation primaire, éducation supérieure et formation, efficacité du marché des biens, efficacité du marché du travail, développement du marché financier, préparation technologique, taille du marché, sophistication du business et innovation. Pour chacune de ses composantes, une note est attribuée au pays.

La combinaison de tous ces facteurs permet d’obtenir le niveau de compétitivité de chaque pays. L’Algérie se classe ainsi 79è (sur 144), avec un score total de 4,1 sur 7. Elle gagne 21 places par rapport au classement de 2013/2014. Quelques rangs devant, à la 72è place, se trouve le Maroc, avec un score de 4,2. La Tunisie se classe quant à elle 87è.

Au-delà du classement mondial, le rapport du WEF permet d’identifier les facteurs qui contribuent à la productivité d’un pays, ainsi que ceux qui le bloquent. En Algérie par exemple, la qualité de l’environnement macroéconomique (noté 6,4/7) et de la santé (notée 5,6/7) font augmenter la productivité, tandis que le manque d’innovation (2,6/7) et le faible développement du marché financier (2,7/7) la font baisser.

rapport cgi
Capture d’écran du Global Competitiveness Report – Compétitivité de l’Algérie

Pour chaque pays, le rapport identifie également les facteurs qui bloquent le plus les acteurs économiques (« the most problematic factors for doing business »). En Algérie, les trois facteurs les plus problématiques sont notamment l’accès au financement, la corruption et l’inefficacité de la bureaucratie gouvernementale.

rapport GCR
Capture d’écran du Global Competitiveness Report – Compétitivité de l’Algérie