L’Algérie parmi les 75 pays les plus corrompus en 2014

Redaction

Le dernier classement de Transparency International (TI), une ONG d’origine allemande ayant pour principale vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et les institutions gouvernementales mondiales, vient de classer l’Algérie parmi les 75 pays les plus corrompus. Le rapport qui offre à l’Algérie le score de 36 sur une échelle allant de 0 (très corrompu) à 100 (très net), précise que notre pays a reculé de six places par rapport au précédent rapport, publié en 2013.

En matière de corruption l’Algérie vient de reculer nettement dans le dernier classement de Transparency International (TI), une ONGI d’origine allemande ayant pour principale vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et les institutions gouvernementales mondiales. Le rapport publié, ce mercredi 3 décembre, sur le site de l’ONG, mesure l’Indice de perception de la corruption dans le secteur public et ce dans 175 pays dans le monde.

L’Algérie à la 100è place

Alors que notre pays est arrivé, en 2013, à la 94è place sur 175 pays, le voilà qui recule de six places en se plaçant à la 100è position qu’il partage avec la Chine. L’Algérie est devancé par plusieurs pays arabes et Maghrébins. L’Egypte arrive à la 94è place, le Qatar (26è) ou l’Arabie Saoudite (55è), la Tunisie (79è) et marocain (80è).

Cette année, le rapport fondé sur l’avis de plusieurs experts du domaine, mesure les niveaux perçus de corruption du secteur public dans le monde entier et dresse un tableau alarmant. «pas un seul pays a obtenu une parfaite note et plus de deux tiers des scores ont été inférieurs à 50, sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très net) », souligne le rapport.

Pour lutter contre la corruption dont les principales conséquences sont, selon Transparency International : les écoles mal équipées, les médicaments contrefaits, les élections truquées, précise le rapport, les pays en bas du classement sont appelés à «adopter des mesures radicales contre la corruption en faveur de leur peuple, tandis que les pays au sommet de l’indice devraient se prémunir pour ne pas verser dans les pratiques de corruption des pays sous-développés », souligne José Ugaz le président de Transparency International.

Lutte contre la corruption, une priorité

Toujours dans le même sens, le rapport souligne que «la corruption est un problème pour tous les pays, qu’un mauvais score est probablement le signe d’une corruption généralisée et d’une complicité des institutions publiques qui ne répondent plus aux besoins des citoyens ». Mettant l’accent sur le rôle que doivent jouer les pays  les moins corrompus qui se trouvent en haut de l’index dans la lutte contre la corruption, les initiateurs du rapport mettent l’accent sur l’importance du G20 qui doit prouver «son rôle de leader mondial et d’empêcher le blanchiment d’argent et de mettre fin à l’activité clandestine des sociétés corrompues».

Nourhane. S.