L’ Algérie est toujours en retard dans les classements mondiaux des technologies de l’information et de la communication. Selon le dernier rapport de la très officielle Union internationale des télécommunications (UIT) intitulé Mesurer la société de l’information, à la fin de l’année 2013, on comptera dans le monde 6,8 milliards d’abonnements au téléphone mobile. Soit presque autant que d’habitants de la planète.
Pour ce qui est de l’internet, 2,7 milliards de personnes seront connectées à la même échéance. Mais 2,4 milliards de personnes, environ le tiers de la population mondiale, vivent dans les pays les moins connectés, où les niveaux de développement des TIC demeurent très bas. Pour l’UIT, la moitié des habitants de la planète, ou presque, sont aujourd’hui desservis par un réseau 3G. Les connexions au large bande mobile sur des réseaux 3G et 3G+ quant à elles augmentent à un taux annuel moyen de 40%, ce qui équivaut à 2,1 milliards d’abonnements au large bande mobile et à un taux de pénétration mondial de presque 30%.
La Corée du sud, numéro un mondial
Dans son Indice de développement des TIC (IDI), qui établit un classement entre 157 pays en fonction de leur niveau d’accès aux TIC, de leur utilisation des TIC et de leurs compétences dans ce domaine, l’UIT rapporte que pour la troisième année consécutive, la République de Corée arrive en tête du classement mondial, suivie de près par la Suède, l’Islande, le Danemark, la Finlande et la Norvège. Les pays arabes son relativement bien classés avec le Qatar à la 31ème place suivi de près par les Emirats arabes unis , L’arabie Saoudite est classée 50ème et le Liban 52ème. L’Algérie confirme son retard relatif et figure seulement à une bien modeste place de 105ème pays. En Afrique, ce sont les Seychelles qui viennent en tête, suivies de Maurice, de l’Afrique du Sud, du Cap-Vert et du Botswana.
Le rapport note que :
« Tous les pays figurant parmi les 30 premiers du classement sont des pays à revenus élevés, ce qui fait bien ressortir la forte corrélation entre revenu et progression des TIC. On constate des différences très importantes entre pays développés et pays en développement, les valeurs IDI étant en moyenne deux fois plus élevées dans les uns que dans les autres », analyse l’UIT.
Le rapport met également en évidence les pays les moins connectés. En Afrique, tous les pays francophones de l’Afrique subsaharienne (hormis le Ghana et le Gabon) y sont classés. Le défi que se donne l’UIT aujourd’hui est de trouver les voies et moyens pour aider ces pays à déployer les réseaux et services qui contribueront à les sortir de la pauvreté.Toutefois, de manière générale, observe le Dr Hamadoun . Touré, secrétaire général de l’UIT, « les chiffres de l’Indice IDI cette année sont très encourageants, et l’on voit bien que les gouvernements accordent la priorité aux TIC ».
Rédaction Algérie focus