Les indicateurs économiques de l’Algérie en cette 2013 ne prête pas à l’euphorie. Mais malgré cela, notre pays termine l’année avec pas moins de 192 milliards de dollars, à savoir près de 200 milliars de dollars, dans ses réserves de changes.
C’est du moins ce qu’a indiqué le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci à l’occasion de la présentation des tendances monétaires et financières des neuf premiers mois de 2013. « Les réserves de changes ont ainsi repris leur évolution positive après le solde négatif enregistré en juin 2013 à 189,768 milliards de dollars contre 190,66 milliards en décembre 2012 », a-t-il, ainsi, affirmé.
Mais si les réserves de changes progressent, la situation économique de notre pays n’est pas, pour autant, reluisante. Et pour cause, l’Algérie commence à payer cher sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Pour preuve, les recettes d’exportation des hydrocarbures ont nettement reculé en 2013. D’après Mohamed Laksaci, ces exportations ont « connu une contraction de 12,25% au cours des neuf premiers mois de 2013 contre une hausse de la facture des importations de l’ordre de 10,24% ».
Ces chiffres présentés par le gouverneur de la Banque d’Algérie ont de quoi susciter la peur car les équilibres financiers du pays en dépit de toutes ces réserves de changes. L’Algérie a plus que jamais besoin d’une économie diversifiée et productive qui lui permettra de stoppoer l’hémorragie de ses devises. Faute de quoi, tous ces milliards vont fondre comme neige sous le soleil…