L’Algérie veut exploiter toutes ses ressources énergétiques pour assurer l’avenir « des générations futures »

Redaction

Les autorités algériennes sont déterminées à exploiter toutes les ressources énergétiques. Que ces ressources soient conventionnelles ou non conventionnelles, renouvelables ou alternatives, il est impératif de les exploiter toutes pour assurer l’avenir « des générations futures », a expliqué jeudi le Ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, aux députés de l’APN. D’après Youcef Yousfi, il est nécessaire, et même urgent, d’adopter la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui permettra de protéger « l’avenir des générations futures » à travers  « la mise en place des moyens nécessaires pour garantir le bien-être et la prospérité de ces générations », assure le ministre qui n’a pas manqué de rappeler aux députés leurs responsabilités dans l’accomplissement de cette importante mission.

Seules les ressources énergétiques pourront mettre l’Algérie à l’abri du besoin, croit savoir Youcef Yousfi qui signe et persiste : l’Algérie compte bel et bien exploiter ses ressources en gaz de schiste. « A l’horizon 2030, notre consommation en produits énergétiques se chiffrera entre 80 et 85 milliards de dollars par an. Si nos ressources conventionnelles venez à tarir et si nous décidons de ne pas exploiter les hydrocarbures conventionnels, comment pourrions nous régler cette facture sans un niveau acceptable d’exportations d’hydrocarbures », a expliqué Youcef Yousfi pour défendre l’option de l’extraction du gaz de schiste, un mode d’extraction qui représente un grand danger pour l’environnement. Mais un danger auxquelles les autorités ne donnent aucun crédit puisque le ministre de l’Energie a affirmé clairement que « nous devons ignorer les propos de ceux qui polluent le monde et nous demandent ensuite de préserver l’environnement ». « L’Algérie n’est pas responsable de la pollution qui touche le monde », a-t-il poursuivi.

Rien ne fera donc reculer l’Algérie qui a décidé de se lancer dans l’exploration et exploitation du gaz de schiste. Les autorités se frottent d’ores et déjà les mains au regard des réserves importantes que recèle notre pays. D’ailleurs, à ce sujet, Youcef Yousfi n’a pas manqué de souligner que les réserves de l’Algérie en gaz de schiste sont inépuisables et s’étalent « de Timimoune (Adrar) à In Salah (Sud-est) outre des poches à Tindouf et à Illizi » avec une rentabilité d’environ 1,5 milliards de m3 de gaz par kilomètre. « C’est un taux important », s’est-il réjoui. D’autre part, « prés de 25% des réserves du champ de Hassi Messaoud- le plus grand gisement d’hydrocarbures en Algérie – peuvent être extraits par des techniques conventionnelles. Jusqu’à aujourd’hui nous avons exploiter 13% de ces réserves alors que nous ne pouvons exploiter le reste que par des techniques non conventionnelles », a-t-il encore expliqué en balayant d’un revers de la main les probables « effets néfastes sur l’environnement ».