Lancement de la 3 G en Algérie : le scepticisme de Djezzy

Redaction

Djezzy, le leader du marché de la téléphonie mobile en Algérie, a fait part de son scepticisme au sujet du lancement de la 3 G en Algérie. A entendre son PDG, Vincenzo Nesci, le marché algérien n’est pas encore prêt pour accueillir cette nouvelle technologie réclamée, pourtant, par les Algériens qui rêvent de bénéficier d’un meilleur débit internet et d’un accès plus facile aux applications mobiles.

« Nous avons besoin d’un certain nombre de mois pour installer un réseau 3G capable d’offrir une qualité de service de niveau mondial à la hauteur des attentes de nos 18 millions de clients », a expliqué à sujet Vincenzo Nesci, rapporte lundi matin le quotidien électronique TSA selon lequel le PDG de Djezzy a abordé le dossier de la 3 G lors d’une rencontre avec des journalistes algériens à Rome, en Italie. A cette occasion,  il a fait remarquer que pour « assurer une concurrence équitable, il faudrait que les trois opérateurs puissent lancer leurs offres en même temps ». Et pour cause, Djezzy demeure le seul opérateur qui ne peut pas importer les équipements nécessaires pour l’installation d’un réseau de téléphonie 3G à cause de l’interdiction qui lui a été imposée par le gouvernement algérien depuis 2009. Et tant que cette interdiction n’est pas levée, Djezzy ne pourra pas être associée au lancement de la 3 G en Algérie.  Les 18 millions d’abonnés de Djezzy seront donc pénalisés et ne pourront guère bénéficier des services de cette nouvelle technologie. Mais malgré cela, Djezzy ne perd pas espoir et se prépare à se lancer dans la course pour décrocher une licence 3 G en Algérie. En attendant, Djezzy espère que le gouvernement algérien changera de position à son égard.

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