Les algériens accèderont, enfin, à la 3G à partir de début décembre. Une échéance qui parait longue d’autant plus que l’Algérie figure parmi les derniers pays de la planète à se doter de cette déchronologie.
Cette fois est donc la bonne ! Les trois opérateurs de téléphonie mobile à savoir Mobilis, Nedjma et Djezzy sont donc invités par l’ARPT (Autorité de régulation des Postes et télécommunications) à déterminer les wilayas où ils pourront déployer leurs installations. En dehors des 4 wilayas pilotes (Alger pour le Centre, Constantine pour l’Est, Oran, pour l’Ouest et Ouargla pour le Sud), les trois opérateurs devront choisir les régions où ils ne commenceront pas à se déployer lors des premières années de lancement de la 3G.
L’ARPT a défini, pour cela, a-t-on appris de plusieurs sources concordantes, trois catégories de zones à couvrir d’ici 2017. Ces zones délimitées géographiquement seront donc « servies » par les trois opérateurs selon un calendrier choisi par chacun. Mais comme l’opérateur historique a présenté la meilleure offre, Mobilis aura le loisir de choisir en premier la wilaya où il compte lancer son opération.
Une chose est par contre certaine : tous les Algériens n’auront pas la 3G en même temps. Car, si les Algérois, les Constantinois, les Oranais et les Ouarglis accéderont à cette technologie dès 2014, les habitants des autres régions du pays devront patienter jusqu’à 2017 pour certains d’entre eux. Car, le déploiement de cette technologie se fera de manière graduelle, en fonction des moyens dont disposent les opérateurs et des possibilités qu’offrent Algérie Télécom, détenteur de canal de diffusion.
Quand aux prix de lancement, certains observateurs annoncent que les prix de base varieront de 500 à 1000 DA. Mais à ce prix, le débit ne sera pas très important. Ce sera approximativement au même débit que ce qu’offre actuellement la 2G. Pour avoir une meilleure connexion, il faudra donc payer plus cher. Plus que cela, une meilleure connexion Internet sera surtout déterminée par une bonne couverture réseau et un moment de baisse des connexions.
Une chose est certaine : contrairement à ce qui disaient les responsables, l’opérateur Djezzy aura bel et bien sa licence 3G. Pourquoi ? On le saura peut-être un jour !
Essaïd Wakli