La famille de Chakib Khelil ne connait pas la crise

Redaction

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Les enfants de Chakib Khelil ne sont peut-être pas à plaindre. Leur père qui dévoilait récemment dans la presse que ses enfants avaient « de la peine à finir les fins de mois », avait sans doute omis de préciser que sa famille gérait de près ou de loin de nombreuses sociétés aux Etats-Unis, notamment des entreprises du secteur pétrolier. 

Soit la famille de Chakib Khelil est mauvaise en affaires, soit elle travaille pro-bono. Ce sont les seules explications qui permettraient de rejoindre la déclaration de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines concernant le patrimoine de sa famille. Le quotidien Echourouk a mené l’enquête et dévoile que l’entourage de Chakib Khelil aurait plus d’une ressources à son actif qu’elle n’en paraît. A commencer par «Sina, un des fils de Khelil, dirige plusieurs sociétés aux USA spécialisées dans les systèmes informatiques, une autre société (New Perspectiv) basée à Chypre et qui active en Grande-Bretagne et aux USA. Elle est spécialisée dans la commercialisation du pétrole»,  précise le quotidien algérien.

Autre découverte, le même fils, actuellement PDG de la société Saufis LLC,  serait  également détenteur de 53,1%, soit une valeur de 7,96 millions de dollars des actions de la société nommée ClearLogic INC, dont il a été directeur général de février 1997 à octobre 2000. Quant aux actions restantes, soit 1,2 millions de dollars, elles appartiennent tout simplement à la mère de Sina Khelil, Najat Khelil, professeur à l’Université George Washington.

La famille Khelil n’a pas seulement un pied dans le milieu des affaires américain ou britannique mais également algérien. En effet, Echourouk révèle que Habour Omar, un ami proche de l’ancien ministre serait le propriétaire de plusieurs sociétés en Algérie, en France et au Liban. L’homme d’affaires soupçonné d’être impliqué dans  l’affaire de la Banque commerciale et industrielle d’Algérie travaillerait en étroite collaboration avec les Khelil. Et étrange coïncidence, toujours d’après Echourouk, il se trouve que les mêmes sociétés d’Habour Omar aurait travaillé avec l’entreprise italienne Saipem, principale mise en cause dans le scandale de corruption de Sonatarach II. La boucle est bouclée.

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