Le FMI ne se veut pas rassurant au sujet de la situation économique de l’Algérie. Sa prospérité actuelle pourrait ne pas durer, si à l’avenir, elle continue à dépendre autant de ses revenus pétroliers. D’après l’institution financière le pays a impérativement besoin d’un baril de pétrole à 121 dollars.
L’Algérie a peut-être les moyens de vivre sur ses 200 milliards de dollars de réserves de change pour le moment, mais selon le FMI ce ne sera pas éternel. L’institution conseille à l’Algérie de profiter immédiatement de son économie prospère pour investir dans d’autres secteurs et prendre son indépendance par rapport à ses revenus pétroliers. Cette recommandation n’est pas la première, dans un rapport publié en octobre le FMI avait indiqué que «la priorité est de tirer profit de la hausse actuelle des prix de pétrole pour diversifier les économies des pays pétroliers». Mais cette fois il souligne l’urgence d’adapter l’économie algérienne au contexte.
Les résultats préliminaires du dernier rapport du FMI indiquent, que pour assurer l’équilibre de ses finances publiques, l’Algérie a désormais besoin d’un baril de pétrole à 121 dollars, sans quoi ses 200 milliards pourraient rapidement s’envoler si le prix du baril de pétrole venait à chuter, ce qui peut arriver à tout moment comme nous l’a appris le passé.
A l’heure actuelle les hydrocarbures ont représenté 97,05% du volume global des exportations durant les 11 premiers mois de 2012. Or le cours du pétrole est bien trop instable pour se permettre de tout miser sur ce secteurs. L’Algérie doit donc trouver de nouveaux moyens pour développer d’autres ressources financières, capables de soutenir son économie à plus long terme.