Une nouvelle rocade des Hauts-Plateaux, 10 000 Km d’autoroutes pour le Sud et de nouveaux projets pour le Nord : Pour répondre à la polémique qui court sur les scandales qui touchent son secteur, le ministre des Travaux publics a préféré le langage des chiffres.
Lors d’une conférence de presse animée ce matin, 22 novembre, à Alger en marge de l’inauguration du Salon international des Travaux publics, Amar Ghoul a déroulé le bilan de son secteur et ses projections pour le restant du mandat de Bouteflika. Ainsi, on apprendra que le secteur des Travaux Publics compte réaliser de grands projets pour le Sud et les Hauts-Plateaux. 10000 Km d’autoroutes sont, par exemple, entrain d’être réalisés pour les régions du Sud du pays. L’Etat a décidé, selon Amar Ghoul, de construire des routes tout au long de la bande frontalière entre l’Algérie et ses voisins. Parmi les projets en cours de réalisation dans cette zone, la voie express reliant Tindouf à Adrar sur plus de 700 Km et la route reliant El-Bayedh à Bordj-Badji Mokhtar.
Amar Ghoul considère l’autoroute des Hauts-Plateaux, sur une distance de 1300 Km, comme « un projet stratégique de l’Etat algérien ». Car en plus de l’autoroute qui sera équipée d’une ligne de fibre optique, d’autres structures d’accompagnement y seront réalisées. Il a précisé que ce projet, dont les travaux démarreront au début de l’année 2013, sera facile à concrétiser car, a-t-il expliqué, le relief n’est pas aussi compliqué que l’autoroute du Nord. Il a également expliqué que cela donnera une chance aux entreprises algériennes, car le chantier ne demande pas beaucoup de technicité.
Pour le Nord, Amar Ghoul a révélé que de nouvelles autoroutes sont à l’étude. Il s’agit notamment de celle qui reliera Khemis-Miliana à Bordj-Bouarréridj et Tipaza à Tizi-Ouzou. Cette dernière ville sera également reliée, à partir de 2013, à l’autoroute Est-Ouest sur un tronçon de 50 Km.
Au sujet du bilan, Amar Ghoul s’est félicité qu’en 10 ans le pays s’est doté d’une bonne infrastructure de base. En plus de la construction de milliers de Km d’autoroutes, de routes et des ports, l’Algérie a gagné en « savoir faire », s’est-il félicité. Il a même mis en avant le nombre de sociétés crées depuis 10 ans. « Aujourd’hui, nous disposons de 550 bureaux d’études, contre seulement il y 10 ans », a-t-il donné comme exemple. Selon lui, 650 000 emplois ont été également crées durant cette période.
Essaïd Wakli