Joseph Ged, le PDG de Nedjma Ooredoo reste toujours sceptique face à la double numérotation nécessaire au lancement de la 3G. Intervenant au micro de la radio Maghreb M, ce dernier a même estimé que « cette option risque de casser le marché ».
Le patron de Nedjma Ooredoo qui affirmait il y a une semaine avoir une solution simple pour répondre à la contrainte de la double numérotation lors du lancement de la 3G, semble toujours agacé par cette mesure. « Nous continuons à dire qu’il est dans l’intérêt du consommateur d’avoir un seul numéro et un seul abonnement pour la 3G et la voix et de ne pas l’obliger à s’encombrer avec deux téléphones », a-t-il déclaré au micro de radio Maghreb M.
Pourtant Joseph Ged avait affirmé lors d’une conférence de presse la semaine dernière qu’il existerait une alternative dont disposait déjà Nedjma Ooredoo, celle de mettre en place une puce pour deux numéros, et donc les clients n’auraient pas besoin de s’encombrer de deux téléphones. Il a également rappelé lors de son intervention à la radio que pour la question de double facturation, afin de dissocier les comptabilités de la 2G et de la 3G, Nedjma Ooredoo pouvait y répondre car elle « est équipée de la solution informatique qui permet cette différenciation » entre les deux facturations. L’ARPT dispose-t-elle de cette «solution informatique » ? C’est la question que se pose Joseph Ged qui s’est dit fortement inquiet de cette obligation imposée par l’ARPT. En effet d’après lui «cette option risque de casser le marché. » Un marché estimé à près de 2 millions d’abonnés.