Les prix du pétrole poursuivent leur vertigineuse chute ! Et la levée des sanctions occidentales vis-à-vis de l’Iran n’a pas tardé à provoquer une nouvelle baisse des cours du baril qui se situent désormais à 27 dollars. Un prix insignifiant qui menace tout simplement les équilibres financiers de l’Algérie, encore et toujours dépendante de ses exportations d’hydrocarbures.
En Asie, à Singapour plus exactement, le Brent, référence européenne du brut, pour livraison en mars a chuté brièvement lundi à 27,67 dollars en Asie, avant de remonter au-dessus de 28 dollars, rapportent plusieurs agences de presse internationales. Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en février cédait lui 35 cents, à 29,07 dollars.
La dernière clôture du Brent sous les 28 dollars remonte à novembre 2003, rappellent plusieurs experts. Comme prévu, l’entrée en vigueur de l’accord sur le nucléaire civil iranien, conclu en juillet entre Téhéran et les grandes puissances, a bouleversé le marché.
« L’Iran a d’importants stocks de pétrole en ce moment et est en position de vendre s’il le souhaite, ce qui augmentera nettement l’offre », a expliqué, pour sa part, l’analyste Ric Spooner, soulignant que ce pays « doit trouver des acheteurs, ce qui sera une des questions clés ». « La première priorité de l’Iran sera de retrouver sa clientèle et sa part de marché. Les Iraniens vont vouloir proposer des offres attractives pour leurs clients », a-t-il poursuivi.
Cette nouvelle configuration est une très mauvaise nouvelle pour l’économie algérienne qui sera victime d’un impact très négatif et verra ses recettes fondre comme neige au soleil. L’année 2016 sera visiblement celle où le pétrole ne vaudra pas plus que l’eau.