L’égyptien Naguib Sawiris ne lâche pas : il réclame toujours 4,4 milliards de dollars à l’Algérie

Redaction

Le rachat de Djezzy par l’Algérie n’a pas calmé Naguib Sawiris, au contraire l’homme d’affaires égyptien qui avait revendu à l’époque l’opérateur Djezzy a réitéré sa demande d’arbitrage international dans lequel il réclame 4,4 milliards de dollars à l’Algérie.

La revente de Djezzy, par la société Vimpelcom à l’Algérie a réveillé Naguib Sawiris qui a rappelé dans un communiqué qu’il maintenait sa demande d’arbitrage international auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), rapporte ce vendredi 2 mai le quotidien français Les Echos.

L’homme d’affaires à la tête du groupe OTMTI (Orascom TMT Investments) demande 4,4 milliards de dollars à l’Algérie plusieurs années après avoir cédé 51,7% d’Orascom Telecom,  à Vimpelcom en 2011. Naguib Sawiris accuse l’Algérie d’être intervenue dans une transaction avec le sud-africain NTN qui était prêt à racheter l’opérateur Djezzy à 7 milliards de dollars. L’Algérie avait alors brandi le droit de préemption empêchant l’homme d’affaires de conclure ce contrat. La revente avait finalement été faite au profit de Vimpelcom à un prix bien moindre, Naguib Sawiris s’était senti perdant dans l’affaire. Il estimait avoir investi assez dans le marché algérien pour revendre au prix qu’il souhaitait l’opérateur.

L’acquisition de 51 % des parts de Djezzy par l’Etat algérien contre 2,6 milliards de dollars a rappelé de mauvais souvenirs au magnat égyptien qui ne compte pas se laisser faire a-t-il promis.