Le contrat passé entre le gouvernement et le constructeur Renault n’a pas livré tous ses secrets. Il semblerait que les avantages dont a bénéficié la société française sont énormes et inimaginables.
Alors que, officiellement, l’usine qui va être installée à Oued-Tlélat, près d’Oran, devra fonctionner sur deux tranches, on apprend que « le projet sera réalisé en trois phases de cinq ans chacune. La première prévoit une production de 25.000 véhicules par an, avec un taux d’intégration de 17%. La deuxième prévoit une production de 75.000 véhicules par an, avec un taux d’intégration de 42% et le la dernière portera la production à 150.000 véhicules par an avec une intégration de 42%. La troisième phase sera étudiée en fonction de l’évolution du marché. Mais une chose est sûre : le taux d’intégration ne dépassera pas 42% », révèle le site TSA aujourd’hui.
Pis, on apprend par la même source que les investissements de Renault ne dépasseront pas les 10 millions d’euros et que la société française va bénéficier d’avantages fiscaux et de modalités de transfert de dividendes. Quand au nombre d’emplois, il ne dépassera pas lors de la 10ème année 2.500 personnes. Autrement dit, on très très loin des promesses des pouvoirs publics.
E. W.