Les commerçants algériens enregistrent périodiquement des ruptures de stock

Redaction

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La majorité des commerçants en Algérie, grossistes et détaillants, affirment être périodiquement en rupture de stocks. C’est le constat fait par l’Office national des statistiques (ONS).

L’ONS a effectué une enquête auprès de 533 entreprises dont 255 publiques et 278 privées durant le premier trimestre de l’année en cours. Ainsi, plus de 74% des grossistes questionnés et 77% des détaillants ont affirmé avoir enregistré des ruptures de stocks.

Les raisons des ces ruptures sont multiples, indique-t-on du côté de l’Office national des statistiques. Il y a des délais de livraison et d’approvisionnement qui sont assez longs, l’éloignement et la dispersion des centres d’approvisionnement pour certaines régions ainsi que l’indisponibilité de certaines marchandises.

L’ONS indique que la rupture de stock a touché pratiquement toutes les branches, même si elle est plus importante pour les produits tels que «les combustibles et lubrifiants, les matières premières et demi-produits ainsi que le commerce des machines et matériel pour équipements».

L’instance signale également que les grossistes n’arrivent pas à satisfaire toutes leurs commandes puisque seuls 59% d’entre eux affirment que «le taux de satisfaction des commandes de produits est inférieur à 50% par rapport aux besoins exprimés». Les détaillants sont un peu mieux lotis mais le taux est toujours faible puisqu’il dépasse à peine 50% chez 60% des détaillants. Ceci est valable surtout dans l’agroalimentaire et le commerce multiple.

Par ailleurs, les commerçants sont satisfaits de la qualité des produits présents sur le marché. Du moins, c’est ce que pensent 83% des grossistes 95% des détaillants. D’un autre côté, l’activité commerciale, d’une manière générale, a augmenté chez les grossistes lors de cette période, alors que les détaillants, eux, affirment qu’ils ont enregistré un recul. Ces derniers indiquent que ce recul a concerné «les textiles, l’agroalimentaire, les combustibles et lubrifiants».

Elyas Nour