Dans un entretien accordé au quotidien national al-Moudjahid, le PDG d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, a reconnu les difficultés que rencontre son entreprise. Il a annoncé vouloir rattraper ce déficit.
Le PDG d’Algérie Télécom n’a pas hésité à souligner les faiblesses se son entreprise lors de son bilan. Conscient du retard de l’opérateur, M. Azouaou Mehmel l’explique par le fait que durant les années 90, au moment de l’arrivée sur le marché de la téléphonie mobile et internet alors qu’Algérie Telecom n’était pas prête à les accueillir.
M. Mehmel, qui occupe le poste de PDG depuis avril dernier, prévoit un plan d’action centré sur plusieurs axes : tels que rattraper le déficit en investissement , aller à la conquête des clients.
La mise à niveau de ce plan prendra probablement du temps car le patron d’Algérie Télécom estime que tout dépendra de l’état d’avancement des chantiers. Le plus difficile reste sans doute celui de l’infrastructure locale, qui est une priorité absolue pour le responsable d’Algérie Télécom. «Sans elle, on n’offrira rien. Si on n’a pas un bon réseau, le meilleur des commerçants ne pourra rien faire», affirme-t-il. Or les chantiers sont retardés par différents obstacles : coupures accidentelles, vols de câbles… Par conséquent, le PDG d’Algérie Télécom, n’a pas donné d’échéance pour ces objectifs.
Pour cette raison, le PDG de l’opérateur national estime les reproches de la clientèle algérienne, actuellement composée de 3,5 millions d’abonnés sont légitimes, car selon lui « tant que le client n’est pas satisfait, c’est comme si nous n’avions rien fait. »
I.C