Des augmentations à partir du 1er janvier / Les stations-service affichent les nouveaux prix de l’essence

Redaction

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carburant essence algérie

Dès les premières heures de la matinée de ce vendredi  1er Janvier , les automobilistes algériens ont découvert les nouveaux prix des carburants affichés  dans toutes  les stations d’essence du pays. Mauvaise surprise, elles sont un peu plus importantes que prévues . Pas pour  le gasoil qui est passé de 13,70 DA à 18,76 DA (+5,06 DA). Une augmentation conforme à ce qui était annoncé généralement. La mauvaise surprise vient plutôt du prix du super  qui passe  à 31,42 DA contre 23 DA (+8,42 DA) et le super sans plomb à 31,02 DA contre 22,60 DA (+8,42).

 

Des produits qui restent massivement subventionnés

 

 Ces hausses avaient été prévues par la loi de finances 2016.  Elle  révise  à la hausse le taux de la TVA  sur les carburants qui passe de  7% à 17%, et introduit une Taxe sur les produits pétroliers (TPP) à hauteur de 2,91 dinars par litre pour l’essence et de l’ordre de 2,66 dinars le litre pour le gasoil. Pour le gouvernement, ces ajustements des prix des carburants ne mettent nullement fin aux subventions massive de ces produits qui absorberont encore plus de 600 milliards de dinars (plus de 6 milliards de dollars )  en 2016.

Rationaliser la consommation et combattre la contrebande

Selon le gouvernement ces augmentations des prix des carburants sont destinées à rationnaliser et économiser une trop forte consommation, dont celle du  gasoil. Ce denier carburant représentait 67% de la consommation des produits pétroliers à la pompe en 2014. Le solde cumulé des importations de gasoil par l’Algérie en 2012, 2013 et 2014 a atteint 5,7 milliards de dollars. Sonatrach a annoncé qu’elle cesserait d’en importer avant la fin de 2015 après l’entrée en production des raffineries d’Alger, de Skikda et d’Arzew à la suite de  leur rénovation. L’objectif recherché par les autorités algérienne est également de combattre  les  exportations illégales de carburants algériens vers les pays voisins – Maroc et Tunisie principalement- qui font l’objet d’évaluations diverses allant de  700 millions  à plusieurs de milliards de dollars par an .

Hassan Haddouche

 

 

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