Les co-pilotes de la compagnie nationale Air Algérie qui ont observé, lundi dernier, une grève d’une demi-journée créent un précédent dans les annales des luttes syndicales algériennes. Leur plateforme de revendications est hallucinante, voir provocatrice.
En effet, les syndicalistes réclament la suppression des contrôles de police pour les pilotes, l’instauration de billets gratuits pour leurs familles, des places en première classe pour leurs proches, des logements, des crédits et des places de stationnement au parking, entre autres points controversés.
Pourtant, tout le monde sait que les salaires des pilotes de lignes sont très élevés comparativement à ceux de leurs concitoyens d’autres catégories professionnelles. Même si, les rémunérations des pilotes d’Air Algérie est loin d’égaler celui des autres compagnies. Preuve en est que beaucoup ont quitté la société algérienne pour se réfugier sous d’autres cieux plus cléments.
Mais il se trouve que beaucoup de pilotes sont derrière ou complices dans beaucoup d’affaires de sorties illicites de devises ou d’autres objets, ce qui a poussé les autorités à imposer un contrôle à tout le monde, y compris les pilotes.
Essaïd Wakli